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Il y a quelque temps, Denis a découvert le site de Julie Beille-Foltz via Facebook. Il m’a tout de suite envoyé un mail à ce sujet en me précisant qu’il s’était arrêté sur une phrase en particulier : « Je me souviens avoir été fasciné par l’histoire de Sting. Ce chanteur qui au départ était professeur d’anglais et s’est lancé dans la musique. J’aime cette idée de prendre un nouveau chemin… » J’ai donc invité Julie à se présenter dans une interview, je vous souhaite une bonne lecture !

« Bonjour Julie, tu es traductrice et formatrice, peux-tu présenter ton métier et ton parcours ? »

Un parcours se construit, s’oriente et se réajuste au fil de nos expériences personnelles et professionnelles. J’ai choisi de faire un baccalauréat économique, B à l’époque et malgré les réticences du corps enseignant, j’ai tenu bon et suivie cette voie. Ce diplôme en poche, j’ai opté pour la fac et pour des études de langues appliquées, tel était l’intitulé. L’anglais et l’espagnol que j’allais parcourir pendant ces années d’études seraient appliquées à la vie, à l’économie du monde dans lequel je progressais.

Mon bagage alors en espagnol n’était pas fort voire même plutôt faible. J’avais eu une professeur au lycée dont les idées de l’enseignement s’approchaient plutôt d’une décoration de sa classe qu’à une transmission des secrets de la langue hispanique. Un séjour en université d’été avant d’intégrer la fac m’a permis de baigner avec bonheur dans cette langue aux accents chantant. L’espagnol est une langue rapide, vibrante que je me suis régalée d’étudier. Pour l’anglais, mon attachement s’y est ancré avec une belle empreinte familiale. J’ai démarré mes études à Limoges, continué sur Paris puis terminé sur Montpellier. Les enseignants y ont été divers mais mon souvenir reste pour ceux qui étaient imprégnés d’humanisme. Les briseurs de vie ont parfois été trop cassants. Je pense alors que petit à petit s’est forgé mon envie de transmettre. Je demeurais persuadée que l’on peut faire passer du sens aux autres sans pour autant les réduire à néant.

 

Des voyages, des rencontres, l’envie d’apprendre !

 

Pour revenir à mon parcours professionnel, j’ai emprunté une brève voie d’assistante export, travail mêlant bien l’aspect économique actuel et les langues, pour l’aspect humain je le trouvais personnellement trop inexistant. J’ai bifurqué et évolué parallèlement entre l’univers de la traduction et de l’enseignement. J’ai adoré travailler sur un projet de didacticiel avec l’entreprise Didact Systèmes sur Montpellier, entreprise grandement humaine. J’ai trouvé difficile d’être projeté dans un collège du jour au lendemain, sans lien, sans communication avec les enseignantes précédentes. J’ai aimé transmettre à des adultes en formation professionnelle. Puis, j’ai choisi de continuer dans le monde des langues en traduisant, en formant aussi mais nettement moins. Ma fille étant petite il était pour moi important de vivre ces années d’épanouissement en étant proche d’elle. Pour les adolescents, je ne voulais pas en rester là. Malgré la difficulté de cette année, je savais que je voulais leur transmettre ces deux autres fabuleux univers que sont l’anglais et l’espagnol. J’ai donc choisi d’axer ma transmission en face-à face ou à deux. J’aime à découvrir l’humain, et la psyché recèle d’une autre langue qu’il est étonnant de connaître. La PNL aide beaucoup dans ce cheminement mais pas que. J’apprends toujours à apprendre et ma quête reste immense.

« Ton site est superbe, tu l’as élaboré en collaboration avec Delphine ? Une phrase a retenu notre attention, peux-tu nous expliquer ce qu’elle signifie pour toi ? »

Delphine fait partie des doux hasards de rencontre dans une vie. J’ai toujours aimé son approche de l’art, de la photo, du regard qu’elle pose sur la vie. Au cours de nos échanges, quand elle évoquait son envie de se lancer en indépendante, j’étais ravie car je me disais que c’est à elle que j’aimerais confier la tâche de me créer une identité graphique en temps voulu. Quand elle s’est lancée, elle m’a créé ma charte graphique. Elle a adapté mon blog à mes nouvelles couleurs et voilà quelques années après une nouvelle étape : la création de mon site Internet. Bref, pour en venir à Sting, j’ai la sensation d’avoir grandie avec lui. J’ai commencé à écouter ses chansons à  10 ans. J’aime son évolution musicale. J’ai la sensation que ses chansons m’ont portée. C’est un artiste sincère qui a su progresser avec authenticité. Sa vision d’appréhender la vie est belle, il a des valeurs et semble n’avoir jamais trahi ses convictions profondes. Je ne saurais vous montrer meilleure illustration qu’en vous faisant écouter l’une de ses chansons. Sans doute aussi est-ce un peu par-là également que j’ai eu envie de savoir ce que ces paroles renfermaient.

Alors cliquez, fermez les yeux et laissez-vous envahir par la musique :

http://www.deezer.com/music/track/922108 « On and on, the rain will fall… like tears from a star. On and on the rain will say…  how fragile we are » (1)

Et magie de la langue, la voilà en espagnol :

http://www.deezer.com/music/track/1564416

Moi comme au premier jour l’émotion est bien là !

Pour conclure, écoutez-le dans cette belle émission, un écran sur son parcours pour mieux le connaître et savoir qu’une vie recèle plusieurs vies :

http://www.franceinter.fr/emission-le-grand-entretien-sting  L’interview commence par ces mots : « Il faut avoir le bonheur d’être remarqué… et se rendre compte que l’on a une responsabilité envers vous-même, envers votre musique et envers le monde. » (2)

Quand le charme opère encore et toujours, que la curiosité nous donne l’envie d’aller de l’avant, moi la magie je la vois dans d’autres langues, d’autres cultures à connaître et à faire partager.
Au revoir et merci,

Julie
www.traduiresanslimites.com

 

Cécile Courtais

 

Notes rédigées par Denis Gentile, rédacteur en chef du blog.
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(1) : « L’un des buts de More Than Words est de mettre en avant certains mots et de découvrir quelque chose de nouveau, au-delà du mot en lui-même. Par exemple, en le comparant aux autres langues. Comme le titre de cette chanson de Sting : FRAGILE. Il est amusant de constater que ce mot s’écrit de la même façon en français, en anglais et en italien. C’est assez rare. Pour moi, c’est un signe de la richesse et de la force de sa signification. Un mot qu’on ne doit jamais oublier quelque soit son origine et sa culture. Un mot dont le sens va au-delà de nos différences. Un mot universel qui appartient à tout le genre humain. Autrement dit, un mot ‘humaniste’. Bien sûr, il ne se prononce pas de la même façon. Cela lui donne une plus grande envergure. Car il appartient ensuite à chacun de lui donner sa personnalité. » 
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(2) : « C’est la même chose dans tous les domaines. « Avoir la chance de se faire remarquer », dans le monde du web, c’est le rôle du Community Manager de mettre en avant quelque chose (cette chose, c’est une personne, une marque, une action, un objet, etc.). Comment provoquer cette chance ? La suite de l’interview de Sting nous donne la réponse : « Plus tu pratiques, plus tu as de la chance… » Alors PRATIQUONS ! Comment ? Ici et maintenant, pour moi, c’est en faisant vivre ce blog. Grâce aux autres rédacteurs de ce blog qui nous font découvrir des personnalités et des angles de vue nouveaux.
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Mais Sting insiste immédiatement sur sa responsabilité en tant que musicien. Cela s’applique pleinement dans le monde du web. Des millions de personnes interviennent quotidiennement sur le web (quelques centaines sur ce blog). Mais combien d’entre nous avons à l’esprit ce mot : RESPONSABILITE. Quand nous écrivons quelque chose, est-ce que nous savons en mesurer les conséquences ? On pourrait pour le savoir se poser deux questions : Est-ce que ce que j’écris peut être utile à quelqu’un d’autre ? Et : Est-ce que ce que j’écris pour faire du mal à quelqu’un d’autre ? Les réponses à ces questions devraient être notre guide et nous rendrons le web plus humaniste. Et là, je me permets de reprendre un extrait de l’interview de Julie : …mon souvenir reste pour ceux qui étaient imprégnés d’humanisme. Les briseurs de vie ont parfois été trop cassants. Je pense alors que petit à petit s’est forgé mon envie de transmettre. Je demeurais persuadée que l’on peut faire passer du sens aux autres sans pour autant les réduire à néant. »
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Je viens d’énoncer au moins 3 sujets d’article. Si des personnes veulent prendre la balle au bond, ils peuvent m’écrire à denisgentile.pro@gmail.com et/ou laisser un commentaire au bas de cet article. Merci.

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