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Ah, souvenirs, souvenirs ! C’est grâce au top 5 que j’ai découvert Denis Gentile, son initiative m’a tout de suite enthousiasmée ! Voici donc le fruit de mes réflexions :

En numéro 1 : Marcel Pagnol qui écrivait avec l’accent et qui m’a certainement sensibilisée à l’amour des mots, je l’associe à mes souvenirs d’enfance.

« Ce que j’écoutais, ce que je guettais, c’étaient les mots, car j’avais la passion des mots ; en secret, sur un petit carnet, j’en faisais une collection, comme d’autres font pour les timbres. J’adorais grenade, bourru, vermoulu et surtout manivelle ; et je me les répétais souvent quand j’étais seul, pour le plaisir de les entendre. Mon père et mon oncle encourageaient cette manie, qui leur paraissait de bon augure, si bien qu’un jour, et sans que ce mot se trouvât dans une conversation (il en aurait été le premier surpris), ils me donnèrent anticonstitutionnellement en me révélant que c’était le mot le plus long de la langue française. Il fallut me l’écrire sur la note de l’épicier que j’avais gardée dans ma poche. Je le recopiais à grand-peine sur une page de mon carnet, et je le lisais chaque soir dans mon lit ; ce n’est qu’au bout de plusieurs jours que je puis maitriser ce monstre. »

La Gloire de mon Père Marcel Pagnol

En numéro 2 : Franck Herbert, après l’enfance, l’adolescence avec cet auteur fabuleux qui a crée un univers totalement novateur.

« La litanie contre la peur :
Je ne connaîtrai pas la peur, car la peur tue l’esprit. La peur est la petite mort qui conduit à l’oblitération totale. J’affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi. Et lorsqu’elle sera passée, je tournerai mon oeil intérieur sur mon chemin. Et là où elle sera passée, il n’y aura plus rien. Rien que moi. »

Dune Frank Herbert

En numéro 3 : on mûrit et on commence à s’intéresser à la philosophie, Marcel Proust ou la nostalgie revisitée…

« Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles-Quint. »

Du côté de chez Swann Proust

En numéro 4 : le formidable Bernard Werber et ses fourmis ou l’art de porter un regard neuf sur le monde qui nous entoure.

« Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d’individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires… Ses armes aussi. Terriblement destructrices. Lorsqu’ il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu’il va à leur rencontre. A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces ‘infra-terrestres’, au fil d’un thriller unique en son genre, où le suspens et l’horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses. Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des… fourmis ! »

Les fourmis Bernard Werber

En numéro 5 : un proverbe que j’affectionne tout particulièrement et dont j’ai fait un credo :

Ne jamais reporter au lendemain ce que l’on peut faire le jour même.

Merci Denis et à bientôt !

Cécile Courtais

Catégories : Etonnement

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