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Depuis un temps que je qualifierais de certain, je brûle d’un feu intérieur empli de maux… d’une histoire… du feu qui attise l’histoire de « LES BEAUX ________________________________ », histoire d’une vie réelle et rêvée.

J’aimerais que ce texte en soit le premier acte, cette pièce où les corps et le texte mélangés s’offrent à Toi, s’offrent à Moi, se donnent aux spectateurs. J’aimerais oui mais je ne prétends pas et ne sait encore pas – il est trop tôt – si ces mots porteront un jour les trois coups de cette pièce de théâtre qui m’anime…

Je ne sais pas mais brûle de le savoir de tout mon corps !

Toc
Toc
Toc

LES BEAUX ________________________________
(Acte 1)

« C’est magnifique ! »

La porte blanche, au bout du couloir long, est ouverte. Elle est ouverte. Le reste
L’homme ne la regarde plus – pas -, dégaine ce couloir blanc, cette gravité, cette humeur

Drôle de respiration

« Mon café, ma pause… Ne sois plus, sois ce rien, cet important. Sois ce « SUIS », pas ce « IL » ! »

« Aaah ! » ___________________ Silence ________________
« Aaaaaaaaaahhh !!! »

L’herbe était verte, le ciel de cette couleur évidente dont on sait que c’est le ciel. L’herbe, le bleu, sourires interminables, candeur longue et soutenue, soutenue

Tendu ________________________________
Porte / Couloir / Porte.
Couloir ________________________________

« Vous avez-vu où était ma jambe ? J’étais dans ce bus, oui, ma jambe. Dans ce bus, et là ! Plus ! Toi, tu sais !
Toi ________________________________ « 

Ces yeux ronds, ronds ________________________________
Ces yeux

La porte était au bout de ce couloir long – ouverte – empli de tensions, de tensions.
« Le dos droit !!! »

Un dos, ce couloir long, large comme mon dos ___________________
Comme ce couloir dont je tais le nom

L’homme tait le nom ________________________________
Couloir / Lit / Couloir.
Longue attente ________________________________

Ce couloir d’un lino, du sol au mur ________ orange ________ de cette couleur évidente dont on sait que ce couloir long est épuisant, dont on sait que l’air est tendu, long,
mais si long
Long ________________________________

Attente interminable, inexistante. La vie est ce couloir

Couloir ________________________________

« Moi aussi je t’aime ». Comment pourrait-il être autrement, simplement, naïvement, éternellement ?
Éternellement ________________________________

Éternellement l’herbe était verte, le ciel de cette douleur évidente dont on sait que les yeux se plongent dans le ciel, l’herbe, le bleu, sourires interminables, soutenus, soutenus…

Sourires ________________________________

 »
Je t’aime
Je suis là
Tiens-toi droite
Je t’aime
Il fait beau
Je suis là
 »
Couloir ________________________________
Vie ________________ Tension ________________
Long couloir aux couleurs blanches, gris blanc laid

Elle ________________________________
Elle avait le goût du beau.

Vie ________________________________

Elle a de l’aigre un goût bon, beau, bon, acide et si bon, si long
Long ________________________________
Si vie ________________________________

Bon / Vie / Aigre / Long / Beau / Tension / Couloir / Vie / Bon / Aigre / Assis / Vie / Acidulé
Laid ________________________________

Elle avait, elle aura, elle avait ce dont on sait du couloir long la couleur des jours heureux à deux
À deux ________________________________ / La béquille

La béquille ________________________________
Le bâton que je me donne
Le bâton qui me bat
Je me bat ________________________________
Si bas dans cette herbe si verte, si verte dont on sait que l’on voit ce ciel si bleu, si bleu

Bleu ________________________________

Respire / Je n’aurai pas le temps.

 »
Respire
Je t’aime
Je suis là
Je n’aurai pas le temps
 »
Je n’aurai pas le temps du bleu, du vert et de l’eau mélangés, pas le temps de tes bras autour de moi, pas le temps comme si nous aurions été, pas le temps de la caresse du souffle chaud de l’été, pas le temps des années passées, pas le temps, pas le temps, pas le temps de ces regards croisés, pas le temps du temps donnés au cœur, au ventre, au dos, mes yeux tendus, tendus

Couloir ________________________________
Mais respire / Repose-toi / Prends soin de toi ________________

/ LUNDI ________________________________
(Ces jours sont la semaine mais pas la vie)

Christophe Delattre

Retrouvez le recueil de poésie de Christophe Delattre sur son site : http://www.hommelune.com/hommelune.htm 


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