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Après avoir abordé le sujet des tarifs proposés par des plateformes de rédaction, nous avons décidé maintenant de vous livrer nos secrets… Nos petites recettes, notre potion magique (à base de tomates bien évidemment…) Comment nous, concepteurs rédacteurs, community managers, rédacteurs web, etc, élaborons nos prix ? Par quelle équation magique, parvenons-nous à vous sortir un tarif de notre chapeau ? Est-ce le fruit du hasard ou d’une longue réflexion ?

Dis-moi tes tarifs, je te dirai qui tu es !

Tout d’abord, je tiens à signaler que ce que je vais révéler dans les lignes qui suivent n’engage que moi ! Et j’invite tous mes consoeurs et confrères à apporter leur contribution et expliquer comment ils élaborent leurs tarifs. Mon histoire est assez facile à résumer. Lorsque je me suis installée en indépendante, j’ai demandé à des amis concepteurs rédacteurs free-lance de me donner des exemples de tarifs. A partir de ces informations, j’ai adapté en fonction des demandes que je recevais. Premier handicap : tous mes amis sont dans la Vente à Distance, secteur où on est payé à la double page. A Montpellier, on allait me solliciter sur des projets qui n’avaient rien à voir… C’est ainsi qu’à partir du taux horaire moyen que l’on m’avait communiqué, j’ai essayé de déterminer pour chaque cas combien de temps j’allais y passer. J’ai par ailleurs découvert un hub sur Viadéo qui m’a beaucoup aidée, animé par Stéphane Bourhis, il publie chaque année un Baromètre de la Rédaction. Quel bonheur en constatant que tous mes tarifs se situent dans la moyenne de ce barème ! Stéphane Bourhis, je ne vous remercierai jamais assez !

Bon, ça a l’air rapide comme ça en le lisant, mais avant de parvenir à quelque chose qui tenait la route, je peux vous assurer que ça m’a pris du temps ! Et comme dans toute profession libérale, il faut tenir compte de toutes les charges… Mais là, c’est un sujet qui demanderait une édition complète !

Laissez mijoter à feu doux…

A partir de ces premiers repères, on affine… Et oui, si on me demande un rédactionnel pour une plaquette 4 pages format A4, le prix n’est pas toujours le même… Je vois votre stupéfaction devant votre écran « Mais pourquoi ??? ». Suis-je sujette aux sautes d’humeur, est-ce que je rencontre des problèmes de sommeil ? Non pas du tout… Tout simplement parce que cela dépend du sujet. Une plaquette pour mon marchand de tomates, vantant sa boutique et ses produits me demandera peu de temps de recherche, je vais lui proposer un prix tournant autour de 300 euros. Une plaquette pour une société en ingénierie industrielle me prendra beaucoup plus de temps, nécessitera une recherche approfondie, on est dans un secteur sensible, chaque mot peut avoir une répercussion. Je proposerai alors un prix aux alentours de 600 euros. Du simple au double, je sais, ça peut choquer. Mais si on reprend notre exemple des tomates, c’est comme lorsque vous préparez une recette. Pour faire des tomates mozzarella, il suffit de couper les tomates en fines tranches, cela vous prend peu de temps. Pour faire un coulis de tomates pour votre pizza (n’est-ce-pas Denis ?), il faut ébouillanter les tomates, les peler, les épépiner, les faire revenir dans l’huile d’olives, y ajouter de l’ail, des fines herbes, laisser mijoter plusieurs heures sans cesser de surveiller…

« Ce ne sont que quelques annexes ! »

Par conséquent, il me parait très difficile de donner une liste de tarifs selon les supports sans avoir des informations détaillées. Un exemple récent : je travaille pour une agence pour la rédaction d’une plaquette au tarif de 400 euros, pas de souci, tout se passe bien. Quelque temps plus tard, cette agence me recontacte pour rédiger les documents annexes de cette plaquette, je demande alors 700 euros. Et là, l’agence me fait savoir que c’est beaucoup trop, que ce ne sont que des annexes par rapport à la plaquette, etc, qu’ils ne comprennent pas. Oui mais… Il y avait un énorme travail de préparation et de recherche qu’ils ne soupçonnaient pas. Ce n’était que des annexes mais elles demandaient beaucoup plus de temps…

Actuellement, je travaille sur mes Conditions Générales de Vente, titre auquel j’ai rajouté « et de fonctionnement ». En tant qu’auto-entrepreneur, je ne suis pas dans l’obligation d’en présenter. Mais face aux cas que l’on rencontre parfois, j’ai préféré tout mettre noir sur blanc. Je précise entre autre ma manière de travailler, d’élaborer mes tarifs…

Après vous avoir révélé le secret de ma recette, je vous souhaite bon appétit !

Cécile Courtais


17 commentaires

André DI CHIARA · 15 avril 2012 à 13 h 01 min

Bonjour à toutes et à tous,

Je reviens suite à un retour très intéressant de Ferdine COMBET que je vous cite:
 »
La vocation du site sera-t-elle de devenir aussi éditeur numérique d’auteurs ? ou simplement de répondre à la demande de prestations commandées par des agences de communication ?  »

Je dénote un véritable enjeu « créatif » dans un « esprit collaboratif » qui devrai être à l’ordre du jour! 🙂

Qu’en pensez-vous ?

Cordialement,

André DI CHIARA
andre.dichiara@gmail.com

André DI CHIARA · 14 avril 2012 à 16 h 47 min

Bonjour à toutes et à tous ! 🙂

Je reviens un peu tardivement sur ce sujet que je n’ai pas abandonné, rassurez-vous !

Je m’excuse de cette absence, mais pour des raisons professionnelles j’ai été forcé d’interrompre le fil de la discussion.

Aujourd’hui, je peux m’employer plus sereinement dans cette piste projet, en vous informant que je suis en cours de réalisation d’un « Espace Collaboratif » dédié à l’étude et la conception de ce « projet ». Tout sera remis à l’ordre du jour.

Je tiens à rassurer aussi tous les intervenants et futurs participants que mon action ici n’a aucune vocation financière. Je m’engage donc dans un esprit de collaboration afin de participer ensemble à la réalisation de ce projet internet que je vous propose ensemble de labelliser avec l’accord de Denis GENTILE qui reste mon interlocuteur direct avec l’ensemble des membres de http://www.morethanwords.fr

Voici une idée d’intitulé: MUTUALISATION DE RESSOURCES DE COMMUNICATION

J’avais auparavant proposé: « CENTRALISATION MUTUALISÉE DE RESSOURCES DE PRESSE ». Mais suite au retour de Cécile COURTAIS il me semble que cet intitulé est trop long et pas assez explicite.

Il serait aussi judicieux de penser, dès aujourd’hui, à un nom de domaine pour la future publication de ce site internet professionnel, du style:

http://www.source-human-activities.com (l’idée est un peu extrapolée, mais je suis certain que vous saurez mieux que moi proposer mieux)

Résumé de l’objectif principal de ce projet:

L’enjeu d’un tel projet est de fournir un portail web professionnel permettant la gestion et la coordination des travaux de communication d’un ou plusieurs membres adhérents au site, répondant à une offre commerciale définie au préalable par les CGV communes des membres du site (écritures d’articles sur demande d’agences, espace collaboratif dédié aux projets d’écriture, règlementation juridique et commerciale des travaux fournis par les membres inscrits, participation à de nouveaux projets d’écritures dans le cadre de Web Communities/forums/partenaires commerciaux etc.)

Je termine sur l’aspect juridique de l’espace collaboratif en cours de réalisation, en vous proposant la création d’une charte. Voici ci-dessous un exemple de Charte consacrée aux bonnes règles de conduite d’un espace collaboratif:

http://www.projectissimo.com/juridique-netiquette-pxl-45_218_222.html

N’hésitez pas à nous transmettre vos suggestions, remarques, idées, afin de compléter les spécifications du projet. Pour ce faire, je vous invite à poster vos commentaires ici-même et m’en faire une copie mail: andre.dichiara@gmail.com

Denis, je te laisse le soin de contacter tes confrères et consœurs, afin de les concerter sur leur possible collaboration à ce projet. Merci.

Cordialement,
André DI CHIARA

Red-Act · 7 février 2012 à 9 h 57 min

Content que mon travaille serve

    Cécile Courtais · 7 février 2012 à 13 h 23 min

    Bonjour Stéphane, votre baromètre est une référence et votre travail est essentiel, merci pour tout ce que vous faites !

Booking Tables · 15 octobre 2011 à 21 h 10 min

Merci beaucoup Cécile et Denis! 🙂

Modestement je souhaite vraiment que nous puissions allez le plus loin possible dans cette piste…

Juste pour vous donner quelques traits qui touche à mon domaine d’activité, la maitrise d’ouvrage informatique, afin que vous puissiez mieux comprendre la plus grande difficulté d’un développement informatique en règle générale.

Le développement en lui-même n’induit aucune contrainte ou problématique réelle, du moment qu’il a bien été élaboré sur « maquette ». C’est un peu à l’image d’un Architecte (DPLG) qui dessinerait les plans détaillés d’une maison. Si les plans sont bien conçus et reflètent avec exactitude les besoins et les demandes du Client, alors l’entreprise de maçonnerie réalisera un TRAVAIL PARFAIT dans les règles de l’Art. Ou si vous préférez-vous c’est un peu à l’image d’un « Story Board » que vous vous deviez de dessiner pour écrire un roman pour ensuite le produire en film cinéma… Ici le « cinéma » du Maitre d’ouvrage c’est la toile !!! 🙂 Drôle de comparaison! Non???…

Le développement informatique suit cette même « philosophie » 🙂

La seule difficulté de ce domaine d’activité est bien évidemment la « Vision Globale » qu’un Maitre d’Ouvrage est capable de « dessiner » et de « transmettre » à son Client… La plupart des projets, tous secteurs confondus, sont très souvent parasités voir « pollués » par des « visions individuelles » réductrices voir inadaptées avec le projet en lui-même.

C’est d’ailleurs l’un des plus grands défis que le Maitre d’Ouvrage se doit de relever ! 🙂

Cordialement,

André DI CHIARA

Cécile · 14 octobre 2011 à 7 h 55 min

Cher André bonjour,
et encore merci de votre intérêt ! Il faut à tout prix que nous abordions le sujet avec Denis. Je suis tout à fait d’accord avec vous, l’intitulé d’un projet est primordial. Un peu comme dans notre métier : quand on a l’idée, le travail est déjà à moitié fait ! Je prends le temps dans les prochains jours à réfléchir sur les termes et vous tiens informé.
Je me répète mais un grand merci pour toutes vos idées et le temps que vous nous consacrez !
Bonne journée et à très bientôt !
Cécile

Booking Tables · 13 octobre 2011 à 22 h 05 min

Bonsoir Cécile,

Merci pour votre retour. Peut-être êtes-vous déjà informée par le biais de Denis à ce sujet? J’attends donc son retour pour la suite de cette réflexion.

Pour « vulgariser » encore plus l’aspect de cette piste, disons que le cas que j’ai rapproché dans mon précédent commentaire avec votre domaine d’activité, est une « CENTRALISATION MUTUALISÉE DE RESSOURCES DE PRESSE ».

J’ai pris mon temps pour trouver une formulation qui soit lisible et explicite, car il est intéressant d’intituler correctement un « PROJET », une fois qu’il a bien été réfléchi… C’est un peu à l’image du titre d’un livre que vous auriez écrit… 🙂

Est-ce que ce « TITRE » vous plait et vous parle? Peut-être sauriez-vous y apporter une modification?

Cordialement,

André DI CHIARA

Booking Tables · 12 octobre 2011 à 22 h 19 min

Bonjour,

Tout d’abord je répondrai ironiquement à Alix BAYART en disant que la « recette » est loin d’être établie dans cette simple piste projet. D’ailleurs, le « recettage » d’un livrable (produit) de ce type induirait en premier lieu une véritable analyse et expertise projet, ce qui est loin d’être le cas… 🙂

Modestement, je tente juste d’élaguer un peu le terrain, afin de pouvoir « vulgariser » un schéma fonctionnel viable dans le cadre de cette piste.

Cécile j’ai bien noté votre opinion sur l’aspect « mutualisation » de la piste que j’ai soulevé. Pour être bien certain d’avoir bien cerné votre « problématique » et « besoins », sauriez-vous me dire si ce cas type serait susceptible de correspondre à votre orientation projet.

Je prends le cas d’un prestataire évoluant dans le secteur de l’événementiel. Pourquoi pas un auto-entrepreneur (pour faire simple) Cet auto-entrepreneur reçoit régulièrement des offres de prestations très variées de « traiteurs » ou bien d’Agences Spécialisées (portage d’affaires événementiels) Bien évidemment, la difficulté de cet auto-entrepreneur est d’optimiser et de rentabiliser son activité.

Un « traiteur » ou une « Agence » a elle aussi ses prestataires avec lesquels elle a l’habitude de travailler. Malheureusement, un prestataire (auto-entrepreneur) a ses propres limites (temps de travail, charges de travaux, délais, contextes économiques etc.)

Donc, dans cette perspective nous pouvons imaginer que cet « auto-entrepreneur » puisse développer un portail web professionnel (extranet spécialisé) dédié à l’événementiel, ayant pour objectif la gestion et l’administration de plusieurs autres « prestataires » (auto-entrepreneurs), en mutualisant leurs ressources humaines, techniques et économiques.

Comment? Tout simplement en organisant une mise en relation « sophistiquée » (base de données) de tous les « traiteurs », « Agences » avec les prestataires (auto-entrepreneurs) Membres de ce site web professionnel (affiliation auto-entrepreneurs / traiteurs/ Agences).

L’objectif serait bien évidemment de distribuer efficacement la répartition des prestations à plusieurs prestataires, afin de répondre de façon adaptée et optimisée à l’offre globale (traiteurs/agences).

Imaginez une soirée diner spectacle russe sollicitée par une Société russe à Paris à une Agence. Les ressources nécessaires à cette prestation sont multiples et variées. Choix et disponibilités des éléments décoratifs, vestimentaires, personnels, musicaux, gastronomiques, financiers, logistiques, techniques etc.

Donc ma question est: « Ne pensez-vous pas que nous puissions établir une même configuration, orchestrée autour de ce même concept avec vos « travaux » ?

Si votre réponse est négative, alors oui cette piste restera relativement limitée, puisque vous « jugulez » volontairement votre domaine d’activité sur une zone d’exploitation exclusivement « personnelle ». Dans ce cas il serait très délicat d’organiser une « Association » dans le simple but de diffuser vos « CGV », puisque nous serions à nouveau confrontés au phénomène classique de l’offre et de la demande…

Sincèrement, il me semble que nous pourrions envisager un autre type de collaboration mutualisée, sans altérer votre propre travail personnalisé. Pour ce faire, j’aurai besoin de plus d’information sur la nature et la façon dont vous déployez vos travaux journaliers.

Je reste donc à votre disposition sur ma boite mail: contact@bookingtables.com

A moins que Denis GENTILE souhaite créer un blog dédié à cette réflexion projet ici-même ???

Ce qui serait très judicieux puisque nous pourrions rendre plus efficace l’échange d’opinions, d’éléments d’informations et de réflexions qui par définition sont à l’origine d’un bon PROJET viable et constructif 🙂

Cordialement,

André DI CHIARA

    Cécile · 13 octobre 2011 à 18 h 41 min

    Bonsoir André,

    et merci encore pour votre intérêt et le temps que vous nous accordez. Vous me faites beaucoup réfléchir et l’exemple que vous donnez ouvre de nombreuses pistes. Vos remarques remettent en question pas mal d’idées reçues que l’on cultive presque sans s’en rendre compte. Oui, vous m’avez convaincue, je commence aussi à croire à un projet de collaboration mutualisée dans un esprit d’ouverture.

    Merci pour vos coordonnées, je vous écrirai pour continuer à partager sur ce sujet et vous donner toutes les informations dont vous avez besoin pour mieux cerner notre problématique.

    Cordialement,
    Cécile COURTAIS

Cécile · 11 octobre 2011 à 18 h 55 min

Bonsoir à tous et merci pour vos commentaires.

Alix, c’est votre discussion sur Viadéo qui nous a inspiré cet article, merci à vous !
André, c’est très aimable de votre part de prendre le temps de développer ainsi vos commentaires, ça fait énormément avancer le débat.

Pour reprendre les points que vous abordez :

– Tout d’abord, je souhaite rassurer tous les lecteurs, les cas que je cite sont isolés ! Et effectivement, quand on rencontre un souci, c’est souvent parce que, comme vous l’écrivez, c’est le client qui impose ses CGV. Il ne nous force pas mais c’est tacite. Exemple : au bout d’un mois après facturation, vous appelez et on vous répond que dans cette agence, on paie à 45 jours.

– Ensuite, je vous suis complètement dans l’optique d' »obliger » à faire signer nos CGV. Pour un nouveau client, ça ne doit pas poser de problème, pour un client avec qui on a déjà travaillé, il faut juste un peu de diplomatie…

– Enfin, au sujet de la mutualisation des membres de notre profession, c’est un sujet qui a fait l’objet de discussions sur Viadéo et je suis aussi convaincue que c’est une piste à explorer, il suffit qu’il y en ait un d’entre nous qui s’y mette ! On pourrait définir ainsi des CGV générales que chacun viendrait piocher et personnaliser le cas échéant. Par contre, au sujet du partage du travail, je ne pense pas que ça fonctionne dans notre secteur, car en général, on a choisi ce statut pour l’indépendance. Et si l’agence Durand aime bien travailler avec Denis Gentile dans sa région, l’agence Dupont est rassurée d’avoir Cécile Courtais sous la main.

Un grand merci pour votre analyse et votre proposition de piste de développement projet, on se contacte et on en discute lorsque vous le souhaitez !

Bonne soirée !

ALix Bayart · 11 octobre 2011 à 16 h 09 min

Belle recette, merci !

Booking Tables · 11 octobre 2011 à 15 h 06 min

Denis, Cécile – Bonjour,

J’ai omis de vous rapporter un point de « technicité » qui devrait vous rassurez sur ce sujet intéressant.

J’ai fait référence à une « CHARTE DE L’ÉDITION » diffusée à travers un modèle de mutualisation « Membres » (Web Éditeurs, Community Manager, Web Journalistes etc.), afin de rendre vos relations commerciales plus efficaces et mieux encadrées sur un plan juridique…

Personnellement, je suis en mesure de vous proposer une piste de développement projet orientée vers cette optique-là. L’aspect « mutualisation » est très important. Par exemple, si vous réussissiez à réunir une cinquantaine de confrères et consœurs dans un tel projet, il serait possible de développer et de déployer un site internet commercial dédié à votre cadre d’activité.

L’objectif serait bien évidemment de renforcer votre « sécurité » sur un plan juridique et financier, dans le cadre de vos réalisation contractuelles (prestations)

Il me semble que j’ai pu comprendre qu’une de vos problématiques était dans la gestion volumineuse de vos projets et de leurs suivis clients. Cette passerelle (interface Web professionnelle) pourrait aussi vous servir « d’outil » de gestion et d’administration de vos travaux, en relation avec la gestion de vos « Clients »…

Autre point judicieux, serait de coupler ce « phénomène » de mutualisation dématérialisée, afin d’associer et de mobiliser vos compétences et votre savoir faire. Pourquoi? Ne serait-il pas plus efficace de partager un « travail » par le biais d’un Groupe? Par exemple, une prestation contractée auprès d’une Agence pourrait être travaillée par deux ou plusieurs professionnels de l’édition? Pour ce faire, ce type « d’outil » de gestion et d’administration en ligne serait un excellent moyen d’optimiser vos ressources et vos collaborations… Ce qui rendrait votre VALEUR AJOUTÉE COLLECTIVE PLUS RENTABLE ET PLUS PERFORMANTE…

Je pourrais pousser plus loin mon analyse, si vous le voulez bien, en intégrant une méthode de pilotage de projet de l’innovation d’un système d’information, qui s’inscrirait dans votre domaine d’activité. Mais dans l’immédiat, je préfère attendre vos réactions à mes commentaires…

Cordialement,

André DI CHIARA
contact@bookingtables.com

Booking Tables · 11 octobre 2011 à 14 h 18 min

PARFAIT! J’ai maintenant intégré votre problématique…

D’après les éléments que vous venez de me transmettre, voici comment je vois la chose.

Il semblerait que votre « souci » s’explique dans la façon dont vous contractez vos engagements commerciaux avec vos clients.

Par exemple, lorsque vous faites référence à:

« Exemples : délai de paiement, révision des prix après devis, intervention dans les textes de la part du client pour demander ensuite une ristourne, j’en passe ! »

Ces termes (articles) doivent normalement apparaître dans votre Contrat Commercial. Le « souci » c’est que généralement ce sont vos clients qui élaborent et proposent leurs propres CONTRATS. Est-ce que je me trompe?…

Si tel est le cas, cela explique évidemment toute votre problématique. Pourquoi?

Tout simplement parce que dans l’état actuel des choses, vos CGV, telles qu’elles sont conçues et proposées, doivent figurées OBLIGATOIREMENT dans le contrat commercial final, signé avec vos clients. Ce qui signifie que si vos CGV n’apparaissent pas dans votre Contrat commercial signé, elles n’auront AUCUNE VALEUR JURIDIQUE SUR LE PLAN DU DROIT COMMERCIAL (français)

Et bien sûr, c’est ici que naît toute l’ambivalence de votre relation « Acheteur / Vendeur », malheureusement

Nous sommes toujours confrontés aux même problèmes d’ordres « relationnels », générés par l’offre et la demande du marché…

La seule alternative que je pense être plausible à ce niveau est que vous « obligiez » vos clients à signer votre propre CONTRAT COMMERCIAL, incluant toutes vos obligations contractuelles dont fous faites références ici. Comment? Tout simplement en diffusant un « Contrat » type pour chaque type de prestation en ligne (mode dématérialisé). Mais je doute fort que vos clients soient d’accord?? 🙂

Idéalement, imaginez que l’ensemble des prestataires (sous-traitants) d’une Agence d’Edition/Communication se liguent à travers une Association « X » pour faire valoir leurs « droits » et leurs notoriétés. Dans ce contexte-là, bien évidemment, tout serait beaucoup plus facile! Car l’Agence en question n’aurait comme seule OPTION de signer vos propres « Contrats Commerciaux » normalisés, et validés à travers une sorte de « CHARTE DE L’ÉDITION » inclue dans le cadre de cette « Association ».

Ma question est donc: « Est-ce que vos clients vous « forcent » à signer leurs propres Contrats Commerciaux, sans y faire figurer vos CGV ?

Cordialement,

André DI CHIARA

Booking Tables · 11 octobre 2011 à 12 h 36 min

Bonjour Cécile,

De nature pragmatique, je vous conseille dans un premier temps de comparer vos CGV avec celles de vos Partenaires Professionnels qui fournissent le même type de prestation. Ce sera le bon moyen de savoir si vos CGV sont complètes.

Ensuite, je vous propose deux cas de figure type concernant le cadre d’utilisation de vos CGV:

1- Conditions Générales de Vente OffLine (contrat commercial matérialisé et signé)
2- Conditions Générales de Vente OnLine (contrat commercial dématérialisé)

Avant toute réponse plus précise, je vous invite à me répondre sur la façon dont vous avez orienté votre démarche commerciale avec vos clients, en fonction des deux cas de figure soulevés ci-dessus.

Concernant la validation juridique de vos CGV, il existe des Avocats d’Affaires ou Conseillers Juridiques spécialisés, mais je doute fort qu’ils soient disponibles pour ce type de « travail »?… A vrai dire, je crois que vos CGV doivent tout d’abord se construire en fonction de vos pratiques commerciales habituelles. C’est d’ailleurs pour cette raison que beaucoup de CGV sont personnalisées et adaptées à chaque entreprise.

Cordialement,

André DI CHIARA
contact@bookingtables.com

    Cécile · 11 octobre 2011 à 13 h 17 min

    Bonjour André,
    et merci de votre réponse et de vos conseils. Je me suis en effet inspirée des CGV de confrères, d’agences, etc. J’ai voulu ensuite rajouter des clauses plus en relation avec mon métier et mes prestations… et surtout ce que m’a appris ma petite expérience ! Exemples : délai de paiement, révision des prix après devis, intervention dans les textes de la part du client pour demander ensuite une ristourne, j’en passe ! Je suis toujours partie sur une relation de confiance avec mes clients mais je crois aujourd’hui qu’il faut être un minimum « procédurier » même si ce mot ne me plaît pas, qu’en pensez-vous ?

Cécile · 11 octobre 2011 à 7 h 42 min

Bonjour André et merci pour votre commentaire.
Effectivement, des conditions générales de vente peuvent aider à établir des relations saines et claires avant le début d’une prestation. Malheureusement dans le secteur de l’édition ou plutôt de la communication, rien n’existe et tout est à créer. D’ailleurs si vous avez des compétences en matière de législation, je suis preneuse car j’ai rédigé mes conditions générales de vente mais je ne sais pas par qui ou comment les faire valider !

Booking Tables · 10 octobre 2011 à 17 h 29 min

Bonjour Denis,

Excellent article! Félicitations!

Je vais faire la relation avec ce que les « experts » du marketing nomme le « MARKETING INTELLIGENT ». Une citation qui plait beaucoup chez eux est: « Dis-moi ce que tu consommes, et je te dirai qui tu es! »

Difficile de quantifier et de qualifier un travail d’édition, lorsqu’il est conditionné par un facteur de productivité et de rentabilité… Comment mesurer une performance éditoriale à la mesure de la prestation achetée par son « Client » (Acheteur)?

Effectivement, les conditions générales de ventes assujetties à un contrat commercial sont un point de départ pour encadrer efficacement la relation « Acheteur / Vendeur ». La grande difficulté d’un contrat commercial réside dans ses origines « naturelles ».

Dans le Droit Commercial français, nous pouvons lire qu’un contrat commercial tire ses origines à partir de coutumes et d’habitudes qui lient des actions de ventes ou d’achats entre deux parties (Acheteur / Vendeur)

Donc, les questions que je me pose est de savoir quelles sont les coutumes et les habitudes inscrites dans le secteur d’activité de l’Édition?… Peut-être que les règles d’engagements commerciaux n’ont-elles pas évolué de façon adaptée au marché de l’édition? Peut-être faudrait-il repenser la relation professionnelle dans ce métier, sans trop rentrer dans un climat « contractuel »?

Beaucoup de questions qui dévoilent une problématique non évidente…

Cordialement,

André DI CHIARA

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