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Souvent, les journalistes concluent leur interview sur ces mots. Pour avoir une réaction à chaud de celui qui est sous les feux de l’actualité. Une seule alternative : soit l’interviewé répond « pas de commentaires », soit il se lance dans un vaste discours… Mais aujourd’hui la donne a changé. Les commentaires ne s’arrêtent pas là. Quel que soit le journal que vous lisiez sur le web, national ou régional, les commentaires des lecteurs sont légion !

« Merci de laisser votre commentaire ! »

Parfois, cela peut ressembler à une grande tribune où tout le monde en profite pour exprimer ses opinions et partager son point de vue. D’autres fois, cela peut dégénérer en règlement de comptes entre commentateurs… Quoi qu’il en soit, les commentaires ont pris une importance croissante. Ils sont lus, ils provoquent des réactions, ils ouvrent un débat. Chacun se sent libre aujourd’hui de s’exprimer, de réagir, ce n’était pas forcément le cas avant l’ère du web. La meilleure preuve : le blog des auteurs ! Car au-delà de l’information, les commentaires prennent toute leur valeur et leur portée  dans la communication. Toute personne qui gère un blog espère provoquer des commentaires. Tous ceux qui ouvrent une discussion sur Viadeo attendent les réactions de leurs lecteurs. Tous ceux qui publient un nouveau statut sur Facebook sont heureux de susciter plein de « j’aime » !

Nous voici dans la nouvelle dimension du web : on n’écrit pas seulement pour être lu mais aussi et surtout pour inviter ses lecteurs à participer. Il faut alors se mettre à la place du lecteur : qu’est-ce qui va le faire réagir ? Qu’est-ce qui va l’amener à prendre du temps pour laisser un commentaire ? Si ça tarde à démarrer, il ne faut pas hésiter à relancer. Et ensuite, lorsqu’on a réussi ce pari, il faut mettre un point d’honneur à lui répondre rapidement. C’est ainsi que l’on alimente le débat ! On écrit pour partager : une humeur, un avis, une expérience, des conseils… Des liens s’établissent naturellement avec des personnes que l’on ne rencontrera peut être jamais. Mais ce n’est pas cela le plus important, c’est l’échange qui prime. 

Une bouteille à la mer…

Encore une fois, je cite ce blog : nous sommes des auteurs, rédacteurs etc, disséminés sur tout le territoire (même en Belgique si je ne me trompe…), on ne s’est jamais vus, on discute comme si on se connaissait depuis toujours. L’un laisse un commentaire sur l’article de l’autre. Ce commentaire retient l’attention d’un lecteur qui va découvrir des articles qu’il ne soupçonnait pas et qui va avoir envie de réagir. Et ce lecteur va le diffuser sur son profil Facebook, et d’autres iront le lire, etc. C’est un circuit qui ne s’arrête jamais ! Et c’est bien ça qui est formidable : être tous en relation grâce à un message, un article, une discussion que l’on a envoyés comme une bouteille à la mer… Et à partir des premières réactions, on se retrouve à aborder un nouveau sujet tout aussi intéressant et enrichissant.

D’ailleurs, en parlant de ça, je vous invite à aller sur mon blog et à répondre à un petit sondage, il n’y a rien à gagner, désolée ! Je ne vous donnerai aucune information supplémentaire, mis à part un petit indice, seulement pour vous, lecteurs du blog des auteurs :  je voudrais avoir votre opinion sur un texte… Plus j’aurai de commentaires, plus mon sondage aura de valeur. Alors je compte sur vous !

http://cestaucarre.over-blog.com/article-comme-ton-ombre-86494878.html

Cécile Courtais


3 commentaires

Philippe de Casabianca · 21 octobre 2011 à 6 h 05 min

Pour le sondage, je prends le numéro 2

Cécile · 17 octobre 2011 à 7 h 50 min

Bonjour Philippe,
et merci de votre commentaire !
Effectivement, on ne peut plus aujourd’hui minimiser l’importance des commentaires. Tout est lié.
Les métiers ont changé aussi. Et le journalisme est plus que concerné !
Bonne journée et au plaisir de vous lire.

Philippe de Casabianca · 17 octobre 2011 à 6 h 29 min

Cet article est frappé du bon sens. Trop souvent j’ai vu des journalistes afficher leur foi en une frontière hermétique entre le sacro saint factuel, l’information super objective, et le commentaire, laid et personnel.

A mon sens, les deux sont indispensables. Si un journaliste ne donne que du factuel, ce n’est plus un journaliste. C’est un perroquet, un porte parole: il répercute les infos sans analyse critique.

Si un journaliste n’est qu’opinion, ce n’est pas non plus un journaliste, c’est un polémiste. Pourquoi pas. Mais c’est autre chose.

Réhabiliton donc le garde fou de l’opinion: car avec l’info, il faut trancher, choisir. C’est la vie.

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