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J’ai rencontré Nawel sur Viadeo, il y a trois ans. On a la même passion, écrire. Cette semaine, je suis heureux de publier son texte. Ce n’est pas la première fois que Nawel publie un texte sur ce blog. J’avais lancé en 2011 une rubrique qui s’intitulait « Caffé Sospeso ». C’est une coutume italienne qui permet d’offrir un café à une personne que vous ne connaissez pas. Le géant américain Starbucks a dernièrement modernisé un peu cette idée avec le service « Tweet a Coffee » qui vous permet d’offrir une carte cadeau de 5 euros via Twitter !
L’idée de ma rubrique était d’offrir le texte (au lieu d’un café) d’un autre auteur sur mon blog (qui tient lieu de bar). Voici l’article de présentation publié sur mon ancien blog.
C’est une idée qui s’inscrit dans la nouvelle ligne éditoriale de ce blog, le storytelling. Alors que diriez-vous de relancer l’idée ? Et qui aimerait y participer ? Il suffit de suivre la lettre et l’esprit de l’article « Il était une fois un Storyteller » comme le fait ici Nawel Merah.
Je laisse le clavier à mon amie Nawel avec son texte « La Fille de la Plage ». Une histoire profonde, d’identité, tragique, émouvante mais surtout remplie d’espérance. Du vrai storytelling !
Je me sens toujours mieux quand je suis face à la mer, dans les bras de mon Algérie. Une vue à chaque fois plus belle, un air marin unique, un bleu magique du ciel qui se confond au firmament de la Méditerranée.
Une chose est sure, je ne suis jamais seul, il y a toujours quelqu’un, que je ne connais pas, mais qui a la même passion que moi, l’envie, ce désir, d’être là.
Juste pour apprécier ces instants, écouter ce bruit de vagues qui se brisent sur les rochers, à la quête de secrets enfouis dans ce sable encore humide.
Je me dis souvent qu’un jour, peut être que le destin me fera rencontrer celle que je cherche depuis toujours, une âme dévouée et troublée par l’injustice de la vie.
Cette personne qui aimera comme moi ce pays, mon Algérie, et qui aura encore cet espoir que tout ira mieux et que tout sera différent et meilleur pour nous tous.
Chaque semaine je vais au même endroit, mon lieu de paix, ou je réfléchis longuement. J’admire ces pêcheurs qui ont la patience d’attendre face à leurs longues perches, des heures entières, une simple quête, un signe divin de la mer.
Et quand enfin le poisson est là, personne n’imaginera la joie qui se dessine sur leurs visages tannés tel l’éclat du soleil qui se reflète dans l’eau limpide et salée, mais si bonne, tellement fraiche, elle me fait toujours l’effet d’une cure balnéaire, à chaque fois que j’y plonge, pour en ressortir trempé, mais avec une forme que seule la mer peut me donner.
Face à elle, je m’oublie, je n’ai plus la notion du temps, qu’il pleuve, qu’il vente, je suis toujours là aussi fidèle que la première fois où j’ai vu cet endroit.
Très jeune déjà je venais avec mon père, qui n’est plus de ce monde, c’était comme un pèlerinage sacré, chaque mercredi, on y passait toute la matinée. Je me souviens comme si c’était hier, j’avais à peine cinq ans. Il était là, à me parler de ses rêves les plus fous, je ne comprenais pas tout ce qu’il disait, mais je me sentais bien entre ses deux bras forts, j’étais le plus heureux du monde.
Comme il me manque, il est parti trop jeune.
Et je reviens au présent encore une fois, et je pense à toi celle que je ne connais pas encore, mais tu existes, car je le sens, j’espère vraiment te rencontrer avant qu’il soit trop tard.
Les semaines passent, l’été 1990 touche à sa fin, de belles journées d’automne, nous sommes au mois de Septembre, je ne renonce pas je continue à venir comme d’habitude depuis que j’ai perdu mon père, j’ai juré de revenir même sans lui, pour me noyer dans mes plus beaux souvenirs d’enfance.
Puis un jour je te vois, je ne te connais pas encore, mais tu sembles venue d’ailleurs. Une grande peine sur ton visage, des larmes sans gêne, tu n’es que le reflet de mon malaise.
Qui es-tu ? Que fais-tu là ? Est-ce mon rêve qui devient réalité ? Est-ce le fruit mon imagination qui me joue des tours ? Peut-être que tu es juste une illusion, juste un fantôme qui rôde dans cette plage déserte.
Soudain, je ne te vois plus, et je me dis, je deviens fou, à force de trop vouloir m’isoler. Peut-être que je fais une dépression, que je perds complètement la raison.
Mais tu es bien réelle, je te vois à présent, tu es tout près de moi.
Tu me souris, tu ne parles pas, tu fais des signes de la main, es-tu muette ???? Dieu que tu es belle, un ange venu du ciel, des yeux aussi bleus que la mer. Tu te contentes de rester, tu as senti mon désarroi, tu es là, c’est le plus important pour l’instant.
Pour une fois, j’apprécie ce silence interminable, entre nous, c’est parfait je le sens, une lueur d’espoir brille au fond de mes yeux, mon cœur rebat à nouveau, c’est le début d’une belle histoire.
C’est la fin de mon cauchemar, je t’aime mon Algérie, malgré tous ces attentas, ce terrorisme. Je ne connais pas encore ton prénom ni ton histoire mais j’ai hâte de tout savoir.
Je ne comprends rien à ce que tu essaie de me dire mais j’ai trouvé un moyen, je prends un bout de bois et j’écris sur le sable :
– Je m’appelle Farid, et je veux te connaître fille de la plage.
Soudain ton rire joyeux retentit et rompît ce silence devenu trop pesant. Tu écris à ton tour juste à côté de ma phrase :
– Moi c’est AMEL, tu es très drôle Farid, j’aime beaucoup le surnom que tu m’as donnée.
Elle s’appelle « Espoir » me dis-je à moi-même, c’est incroyable, j’étais si ému, tellement heureux, est-ce possible que mon souhait soit exaucé après une si longue attente.
Depuis ce jour, je t’écris fille de la plage, et ma vie a changé, depuis ta rencontre.
Tu vis-là, et c’est suffisant pour moi, tu seras à présent ma lumière, ma paix intérieure, mon espoir, je serai celui qui se battra pour toi, comme je le ferai pour mon pays.
J’ai dû apprendre tous les gestes pour communiquer avec toi, et chaque semaine je te voyais, je découvrais un nouveau chapitre de ta vie.
Je ne voulais pas te forcer à tout me raconter, mais tu comptes beaucoup pour moi, je me sens bien avec toi, je ne veux plus te quitter.
Amel tu as tellement souffert, tu as perdu ta maman à l’âge de deux ans, ton père ne tarda pas à se remarier. Ta belle-mère est une vraie peste, elle est habile dans l’art des combines et du mal. Elle t’empoisonne ta vie, ne ratant pas une occasion pour t’humilier ou te faire subir les pires médisances.
Malgré tout, Amel tu n’as jamais cédé, tu es brillante dans tes études, même ton handicap n’a pas réussi à te désespérer, tu as une force en toi, que tu puises de ta foi en Dieu. Tu es seule, mais tu as l’amour de tes camarades de classe, de tous ceux qui te connaissent. Tu dégages une douceur incroyable et une bonté d’âme rare de nos jours. La couleur de tes yeux apaiserait n’importe qu’elle personne souffrant du pire des maux.
Tel était ton portrait fille de la plage.
Mon amour pour toi grandissait, chaque jour encore plus, mais je ne voulais pas te brusquer.
Puis un jour tu arrivas, tes yeux étaient plein de larmes, tu me dis :
– Farid je ne pourrai plus venir te voir, je dois disparaitre de ta vie.
J’étais très surpris, complètement désemparé :
– Mais pourquoi Amel, qu’est il arrivé, tu veux me tuer, tu sais très bien combien je t’aime ????????
– Farid regarde moi bien, je ne suis pas Amel, tu n’arrives plus à me reconnaître et cela me fend le cœur…
– Je ne te comprends pas, qui es-tu alors ?
– Je suis Selma,
– Selma, c’est impossible, tu es Amel, la femme que j’aime, est-ce que tu m’as menti ?
– Farid je dois vraiment partir, car tu dois revivre, je veux que tu quittes cette plage maudite, sinon tu vas mourir…
Tu es là pour moi, je le sais, donc je dois te sauver, la seule solution c’est de disparaître, afin que tu te réveilles de ce cauchemar.
– Mais serais-tu devenue folle, je suis bien réel et toi aussi, alors arrête de me faire souffrir…
– Farid je suis morte depuis longtemps, je t’en prie crois-moi…
– Je ne veux pas te croire, tu n’es pas bien c’est tout mais je vais t’aider à te sentir mieux, laisse-moi essayer…
– Non, tu dois vraiment vivre pour Amel.
– Adieu mon Farid, n’oublie jamais à quel point je t’ai aimé…
– Amel, Amel, Amel reviens…
– Je ne suis pas celle que tu crois. Adieu mon bien-aimé…
Je sentais ma tête tourbillonner, les battements de mon cœur s’accéléraient à me couper le souffle.
Ce qui fût pour moi la réalité n’était en fait qu’un terrible rêve, mais je l’ignorais, car je dormais d’un profond sommeil.
Oui, j’étais alité depuis plus d’un mois à l’hôpital, dans un coma, tout en moi fonctionnait sauf mon cerveau qui demeurait attaché à cette fille de la plage.
La vérité je ne l’ai su qu’à mon réveil. En réalité, et après tout ce temps, je me suis enfin réveillé dans la vraie vie, ou tout pour moi allait basculé.
J’étais amnésique, je ne me souvenais plus de rien, mais l’image de cette fille de la plage ne me quittait pas une seconde, son rire, son visage, toutes nos discussions, des semaines entières dans cette plage.
Je fus entouré par des gens qui semblaient me connaître, et m’aimer, mais je ne reconnaissais aucun d’entre eux, je voyais les médecins s’agiter autour de moi, mais je n’arrivais pas à encore réaliser, je ne comprenais rien.
Je me sentais très fatigué, des courbatures dans tout le corps des bleus partout, une douleur dans le dos, j’avais des bandages sur la tête, un plâtre de la cuisse au pied, le cou dans une minerve, je commençais à craindre le pire. Mais qui suis-je, que m’est-il arrivé ????????????????
Un homme s’approcha de moi en blouse blanche :
– Vous revenez de loin Monsieur, je suis le professeur Remadna, le chirurgien qui vous a opéré, vous avez été victime d’un terrible accident, vous avez eu un traumatisme crânien, plus des fractures, vous êtes tombé dans le coma durant quarante-cinq jours. Je ne veux pas vous fatiguer plus longtemps.
– Professeur, je ne me souviens de rien, pourriez-vous me dire qui je suis ?
– Vous vous appelez Farid. C’est normal, il va falloir un peu de temps, pour recouvrer votre mémoire, et vos souvenirs, je vais vous laisser avec votre maman, elle s’est fait beaucoup de soucis pour vous.
– D’accord, Merci Professeur.
– Farid, mon fils, tu ne me reconnais pas je suis ta mère, oh mon Dieu merci, merci de m’avoir rendu mon fils.
Je ne reconnaissais pas ma propre mère, c’est terrible cette sensation de ne plus savoir qui on est, vers où aller, la seule chose qui me hantait c’est l’image de Amel, ou Selma, je ne savais plus vraiment ou j’en étais.
– Qui est Amel ??????? Qui est Selma ?
Ma mère commença à pleurer, un vieux se rapprocha de moi, il n’arrivait pas à retenir ses sanglots, il me dit :
– Amel est ta fille, Selma était ton épouse.
Le professeur, leur conseilla de me laisser me reposer, mais je voulais savoir, je ne pouvais plus attendre,
– J’ai une fille, mais où est ma femme alors ? Pourquoi n’est-elle pas là ? que s’est-il passé ??? Par pitié je souffre trop, dites-moi la vérité, je veux connaître la paix, car je vis dans un tourbillon, je ne sais plus rien, est-ce que je suis dans le rêve ou dans la réalité.
– Monsieur Farid, vous avez été victime d’un terrible attentat terroriste. Votre frère a été très courageux…
– Oh mon Dieu que s’est-il passé ?
– On a tout fait pour vous sauver, mais on l’a perdu !
– Sauver qui ? je ne comprends rien…
– Votre femme était à terme, vous alliez avec votre frère à l’hôpital pour l’accouchement, malheureusement en cours de route vous êtes tombé sur un faux barrage, et des hommes ont commencé à tirer sur vous, votre frère a accéléré, mais vous avez été grièvement blessé, vous à la tête, votre femme a perdu les eaux, et le bébé s’est retourné dans son ventre…
– On a pu sauver que le bébé, votre épouse était épuisé elle a fait une hémorragie, je suis désolé, vraiment je ne sais pas quoi vous dire…
– Amel est ma fille, mais je deviens fou, je crois que je rêve encore, dites-moi que c’est juste un cauchemar, qui est Selma alors ?
– Selma c’était ta femme Farid, tu ne te souviens pas d’elle…
– Non, tout est si confus…
J’hurlais, je me débattais comme un fou. J’avais si mal, je n’arrivais plus à respirer, le choc était terrible. Des images, des flashs me revenaient, comme une pluie. J’étais inondé par tous mes souvenirs, chacun voulait prendre la première place, mais je refusais de la leur donner, je n’admettais pas que j’étais dans la réalité. Je voulais revoir la fille de la plage, je voulais être avec elle pour toujours.
Le lendemain, après un repos forcé, j’étais de nouveau dans ce monde que je haïssais. Ma mère était là avec d’autres personnes que je ne reconnaissais pas.
Et puis mon regard tomba sur cette chose, qui pleurait. Enveloppée dans une couverture blanche, posée juste là à mes côtés.
Ma mère, s’approcha de moi et me dit :
– Rachid, je te présente ta fille Amel.
Je fus aussitôt attiré par ses yeux bleus de la couleur de la mer, et sa beauté, elle était si belle, elle dégageait cette paix, qui apaisait toute personne vivant le plus terrible drame.
Et sans que je me rende compte, ma fille était là dans mes bras. J’ai pleuré ce jour-là comme jamais un homme pourrait pleurer. J’ai enfin su qui était la fille de la plage, c’était ma femme Selma, l’amour de ma vie, qui m’a appelé, pour revenir vers la vie.
A cet instant, j’ai compris qui était Amel, c’est le prénom qu’on avait choisi ensemble pour notre fille. Dans mon coma j’étais remonté au premier jour de ma rencontre avec Selma en 1990, et tous mes beaux souvenirs m’ont aidé à revenir à la vie.
Pour elles, je devais retrouver la paix, pour ma mère, pour mon Algérie.
Je savais que j’allais mettre du temps pour retrouver tous mes souvenirs, pour me reconstruire, mais je serai patient. Je me battrai pour le bonheur de Amel.
J’attendrai qu’elle soit un peu plus grande, pour l’emmener sur cette plage, ou j’ai rencontré sa maman. Je lui parlerai d’elle, de mon père, de nos traditions des années noires du terrorisme, des êtres chers que nous avons perdus à cause des bombes, des attentats, des faux barrages et des embuscades.
Je lui inculquerai nos valeurs, l’amour de notre pays, je lui ferai visiter des endroits magiques de la Kabylie, je l’emmènerai voir les belles dunes du sud, les belles grottes de Jijel et Béjaia, et les plages féériques de Mostaganem.
20 commentaires
Nawel · 17 novembre 2013 à 9 h 51 min
Je poste deux commentaires de deux lecteurs Doudja, et Hananane
Doudja:
Magnifique,bravo bien narré bien rédigé je te félicite et fier de toi, partage tes écrit à chaque fois j adooore bonne nuit bisou
Envoyé de mon iPhone
Hannane:
Bonjour Nawel,
Tout d’abord je te remercie infiniment de nous avoir fait part de ton œuvre, en 2ème lieu ce denier est magnifique même s’il contient de la tristesse dans ses plis mais il émet beaucoup d’espoir je suis fier de toi et t’encourage à continuer.
N’oublies pas de partager avec nous tes prochaines nouvelles:)
Envoyé de mon iPad
Nawel Merah · 17 novembre 2013 à 10 h 00 min
Doudja, je te remercie d’avoir pris le temps de la lire, je t’embrasse à bientôt.
Nawel Merah · 17 novembre 2013 à 10 h 02 min
Bonjour Hannane, merci infiniment pour « oeuvre » bien que cela soit un peu trop tôt, mais c’est tellement sincere et spontané, que cela me va droit au coeur.
A bientôt, mon amie.
charif · 13 novembre 2013 à 14 h 14 min
bravo, on sentait presque l’odeur de la mer, vous avez réussi à nous faire ressentir les émotions du personnage, l’Algérie c’est comme la mer, elle peut être calme, houleuse ou démonter, mais elle reste toujours d’une beauté divine et elle déchaîne toute les passions.
Nawel · 13 novembre 2013 à 14 h 29 min
Donc j’ai un peu atteint mon but qui est de faire vivre l’histoire pour chaque lecteur, et de rendre les personnages plus réels.
Vous avez presque senti la mer, je pense que vous l’aimez beaucoup, un peu plus que d’autres.
Merci à vous.
Sincerement Nawel.
pablo · 13 novembre 2013 à 11 h 31 min
Bravo pour ce beau texte plein de sensibilités. Cela donne envie de découvrir ce beau pays, malgré cette violence qui peut parfois se déchainer…
Nawel Merah · 13 novembre 2013 à 11 h 38 min
Merci beaucoup Pablo, vous savez la violence existe aujourd’hui partout dans le monde, Dieu fasse que l’être humain soit moins destructeur et avide de pouvoir et d’argent.
Freyermuth Nancy · 12 novembre 2013 à 22 h 31 min
Merci pour ce beau texte j’ai beaucoup pleuré car cette histoire me touche profondément. On revient tous de loin. Merci pour ces lignes, le choc et les émotions très bien retranscrites. Au plaisir de vous lire…. @micalement
Nawel Merah · 13 novembre 2013 à 8 h 47 min
Bonjour Nancy, désolée de vous avoir fait pleuré, ce n’était point mon but, je vous remercie d’avoir pris le temps de le lire et de ressentir toutes ses émotions.
Sincerement Nawel.
Soso · 12 novembre 2013 à 12 h 01 min
Trés Belle HIstoire qui m’a donné les larmes aux yeux
Nawel Merah · 12 novembre 2013 à 13 h 16 min
Merci d’avoir pris de votre temps, très bonne journée.
Sincerement Nawel.
MonEncre · 12 novembre 2013 à 10 h 46 min
Merci à toi Denis et surtout à Nawel pour un texte bouleversant et remarquablement écrit. Je ne cesse de penser à l’ absence du pays qui ne m’a pas vu naître mais qui m’a adopté.
Nawel Merah · 12 novembre 2013 à 11 h 03 min
MonEncre, pseudo très original, et qui est plein de sens, merci à vous d’avoir pris le temps de lire ma nouvelle.
Que votre encre serve à ma plume pour donner plus d’éclat et de couleur à la mer que j’aime.
Sincerement Nawel.
MonEncre · 12 novembre 2013 à 11 h 22 min
Merci à vous Nawel pour cette nouvelle que je qualifie de bijou divinement écrit.
Abdelhamid
Nawel Merah · 12 novembre 2013 à 11 h 27 min
Abdelhamid, votre message me touche vraiment, merci.
Sincerement Nawel.
sarah · 12 novembre 2013 à 9 h 42 min
c’est magnifique je suis ravie pour toi j’aime ta plume elle est sincère beaucoup de succès
pour la suite incha’allah
Nawel Merah · 12 novembre 2013 à 11 h 04 min
Merci Sarah, à très bientôt.
Nawel · 12 novembre 2013 à 8 h 46 min
Je remercie Denis, mon ami, de m’avoir permis d’éditer mon premier essai, je vous souhaite à tous une très bonne lecture.
Sincerement Nawel.
Le web français a été inventé pour ceux qui n'ont jamais aimé lire ! - More Than Words · 30 mars 2016 à 11 h 11 min
[…] la langue française. Le web permet aussi de découvrir de vrais talents comme Abdelhamid Niati et Nawel Merah. Je vous invite à lire leurs articles sur ce blog avec votre iPad, si vous en avez un […]
La Fille de la Plage | Afrique: Histoire et Cul... · 21 mars 2014 à 17 h 23 min
[…] Je n'ai pas fini de vous servir du storytelling sur mon blog. Cette fois, ce n'est pas moi l'auteur mais mon amie Nawel Merah. Du grand storytelling comme j'aimerais en lire plus souvent sur nos blogs. […]