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J’ai rencontré Aaisha Sylla sur les réseaux sociaux. Elle est la coordinatrice de la Fondation Sylla Caap, fondation humanitaire en Afrique. J’ai rapidement remarqué trois choses que l’on avait en commun : elle parle italien, elle est souvent dans les Alpes-Maritimes et elle s’intéresse aux autres. Ces posts sur Facebook sont passionnants et j’apprends beaucoup sur le monde grâce à elle. J’avais donc envie d’en apprendre encore plus…

so please now Aaisha, tell me something I don’t already know.

Cette interview se base sur les principes du blog, des réseaux sociaux et du storytelling. On part de sa propre histoire pour découvrir l’inconnu et apporter quelque chose de nouveau aux lecteurs.

Il y a 5 questions communes et une question personnalisée.

1- Dis-moi quelque chose de ton enfance
aaisha-syllaEnfant, je rêvais de partir en Afrique. Je savais que c’était loin, alors je m’imaginais en voiture avec mes parents, franchissant les différentes étapes pour arriver à cette terre de mes rêves… l’Afrique!
C’est sans doute l’une des raisons qui ont fait qu’aujourd’hui l’Afrique est un mot qui fait partie de mon quotidien. Je suis actuellement Coordinatrice de la Fondation Sylla Caap , à être de façon permanente en relation avec les équipes sur place, actuellement au Sénégal, pour gérer les différents solidaires que nous avons. A savoir : la Clinique Daniela Racchi, à Diango, Casamance, centre de protection et de prévention de la mère et de l’enfant, centre qui portera aussi le nom de Aline Sittoe Diatta, (grande héroïne de Casamance).
Puis le projet Afrika Mandela Ranch, ferme école écologique à Rao au nord du Sénégal. Ce projet est une belle aventure, car il se veut un modèle de développement autonome durable sur le plan économique et écologique. Grâce à ce projet, nous avons construit une école élémentaire, l’école Soxna Beye, afin que les enfants des villages alentours puissent être scolarisés. Actuellement, nous finissons la construction d’une école des arts et métiers, l’école Bineta Samb Ba, afin de proposer aux jeunes la possibilité d’avoir une formation débouchant sur une activité économique viable.
2- Dis-moi quelque chose que tu vois en ce moment autour de toi

Ce que je vois autour de moi : un jardin luxuriant, plein de vie, de fleurs, parfums voluptueux qui se dégagent, mêlés aux senteurs de la pluie qui est venue baigner la terre, ces derniers temps

Je rêve de cette luxuriance en Afrique

Les terres du sahara étaient jadis luxuriantes… Peut-on rêver un jour d’un sahara vert ? A Afrika Mandela Ranch, qui se trouve à la porte du désert, nous avons décidé de conjurer le sort et d’y planter des milliers d’arbres… une petite action , mais qui participe à la lutte contre la désertification.

3- Dis-moi quelque chose d’une personne que tu admires

Une personne que j’admire: sans nommer cette personne, ce qui me touche énormément, c’est sa spiritualité intérieure.

4- Dis-moi quelque chose que tu n’as jamais dit sur les réseaux sociaux
J’adore la fantaisie, avoir cette petite folie intérieure qui peut faire changer le monde… en bien !
Je ne vois pas autre chose à dire à ce sujet.
– Moi si 😉  comment sa fait-il que tu parles si bien l’italien ?
– Si je parle italien c’est parce que la moitié du temps je suis en Suisse au siège de la fondation Sylla Caap, dans le Tessin (Suisse italienne). Je l’ai appris comme ça au contact des gens, pas sur les bancs d’école.
5- Dis-moi quelque chose du futur
Le monde sera plus humain. Il faut des films comme celui de Yann Athus Betrand, HUMAN, des citations positives, des sourires échangés, des poignées de mains, des coups de main dans les gestes du quotidien, de l’entraide, des petits gestes qui, mis les uns à côté des autres, peuvent changer la face du monde… Il faut des actes solidaires, ici en Europe, par exemple avec les migrants, les chomeurs, les vieillards… Il faut des actes solidaires en Afrique ou autres peuples démunis… pour changer la face du monde…
tous ces petites gouttes d’eau mises ensemble feront un océan de solidarité et changeront la face du monde. Nous n’avons rien à attendre des grands de ce monde… ceux qui ont le pouvoir décisionnel: de leurs tours d’ivoire, ils ne verront jamais ce petit enfant qui meurt de faim en bas de la tour…
Comment ne rien faire, alors que toutes les 5 secondes, un enfant meurt de faim de par le monde !!! La terre pourrait pourtant nourrir l’humanité entière !
Voilà pourquoi je suis engagée, comme je le suis, dans les projets solidaires de la Fondation Sylla Caap, pour apporter ma petite pierre à la construction d’un monde plus humain.
Question personnalisée : Aisha Sylla, dis-moi quelque chose de l’eau

L’eau c’est la vie, un trésor précieux, le premier élément qui fait penser à la vie.

On vient de découvrir de l’eau sur Mars et donc on se dit: la vie y est possible… c’est bien, mais personnellement, je préfère me dire :
il y a de l’eau sur terre !

Pourquoi tous n’y ont pas accès ?

Que faisons nous pour une plus juste répartition des richesses ? Un plus juste accès aux ressources naturelles?

Pourquoi n’est-ce pas cela la première préoccupation des humains que de donner de l’eau à ceux qui ont soif et donner à manger à ceux qui ont faim ?

Merci Aaisha pour ton témoignage, j’espère qu’il sera partagé par tous ceux qui l’auront lu, chaque partage sera une nouvelle goutte d’eau pour la construction de cet océan de solidarité. Nous pouvons aider la fondation Sylla Caap et faire un don.

La dernière question est pour les lecteurs : d’après vous, Aaisha Sylla vous a-t-elle dit quelque chose que vous ne saviez pas encore ?

 

A lire aussi : Laurence Orsini, tell me something I don’t already know


Denis Gentile

Je suis un passant. Ici et maintenant, je suis un passant du web. Le Passant est celui qui va d'un lieu à l'autre, d'un sentiment à l'autre, il n'est jamais le même. Je passe d'une page à l'autre, d'un blog à l'autre, d'un message à l'autre. Et ces pages, ces blogs et ces messages, je les passe aux autres passants qui y passent à leur tour :) Plus prosaïquement, je suis un Storyteller, Blogueur & Rédacteur Web. Mais le rôle que je préfère, c'est celui de Digital Storyteller !

4 commentaires

marycolibrivinoisolibri · 14 octobre 2015 à 14 h 02 min

Une seule envie rencontrer AaIsha pour partager nos expériences en Afrique! Quelle humilité, quelle simplicité…Bravo!

    Aaisha Sylla · 16 octobre 2015 à 1 h 03 min

    Avec grand plaisir, Mary Colibri 🙂 le partage est la vraie richesse!

jacquestang · 14 octobre 2015 à 11 h 13 min

Une belle plénitude à la lecture de cet interview. Finalement je les attends comme un le tome d’une saga. Merci à Aaysha pour ce juste éclairage sur l’égalité des peuples.

Abdelhamid Niati, dis-moi quelque chose que je ne sais pas encore · 22 mars 2016 à 9 h 07 min

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