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J’ai rencontré Aaisha Sylla sur les réseaux sociaux. Elle est la coordinatrice de la Fondation Sylla Caap, fondation humanitaire en Afrique. J’ai rapidement remarqué trois choses que l’on avait en commun : elle parle italien, elle est souvent dans les Alpes-Maritimes et elle s’intéresse aux autres. Ces posts sur Facebook sont passionnants et j’apprends beaucoup sur le monde grâce à elle. J’avais donc envie d’en apprendre encore plus…
so please now Aaisha, tell me something I don’t already know.
Cette interview se base sur les principes du blog, des réseaux sociaux et du storytelling. On part de sa propre histoire pour découvrir l’inconnu et apporter quelque chose de nouveau aux lecteurs.
Il y a 5 questions communes et une question personnalisée.
1- Dis-moi quelque chose de ton enfance
Enfant, je rêvais de partir en Afrique. Je savais que c’était loin, alors je m’imaginais en voiture avec mes parents, franchissant les différentes étapes pour arriver à cette terre de mes rêves… l’Afrique!2- Dis-moi quelque chose que tu vois en ce moment autour de toi
Ce que je vois autour de moi : un jardin luxuriant, plein de vie, de fleurs, parfums voluptueux qui se dégagent, mêlés aux senteurs de la pluie qui est venue baigner la terre, ces derniers temps…
Je rêve de cette luxuriance en Afrique…
Les terres du sahara étaient jadis luxuriantes… Peut-on rêver un jour d’un sahara vert ? A Afrika Mandela Ranch, qui se trouve à la porte du désert, nous avons décidé de conjurer le sort et d’y planter des milliers d’arbres… une petite action , mais qui participe à la lutte contre la désertification.
3- Dis-moi quelque chose d’une personne que tu admires
Une personne que j’admire: sans nommer cette personne, ce qui me touche énormément, c’est sa spiritualité intérieure.
4- Dis-moi quelque chose que tu n’as jamais dit sur les réseaux sociaux
5- Dis-moi quelque chose du futur
Question personnalisée : Aisha Sylla, dis-moi quelque chose de l’eau
L’eau c’est la vie, un trésor précieux, le premier élément qui fait penser à la vie.
On vient de découvrir de l’eau sur Mars et donc on se dit: la vie y est possible… c’est bien, mais personnellement, je préfère me dire :
il y a de l’eau sur terre !
Pourquoi tous n’y ont pas accès ?
Que faisons nous pour une plus juste répartition des richesses ? Un plus juste accès aux ressources naturelles?
Pourquoi n’est-ce pas cela la première préoccupation des humains que de donner de l’eau à ceux qui ont soif et donner à manger à ceux qui ont faim ?
Merci Aaisha pour ton témoignage, j’espère qu’il sera partagé par tous ceux qui l’auront lu, chaque partage sera une nouvelle goutte d’eau pour la construction de cet océan de solidarité. Nous pouvons aider la fondation Sylla Caap et faire un don.
La dernière question est pour les lecteurs : d’après vous, Aaisha Sylla vous a-t-elle dit quelque chose que vous ne saviez pas encore ?
A lire aussi : Laurence Orsini, tell me something I don’t already know
4 commentaires
marycolibrivinoisolibri · 14 octobre 2015 à 14 h 02 min
Une seule envie rencontrer AaIsha pour partager nos expériences en Afrique! Quelle humilité, quelle simplicité…Bravo!
Aaisha Sylla · 16 octobre 2015 à 1 h 03 min
Avec grand plaisir, Mary Colibri 🙂 le partage est la vraie richesse!
jacquestang · 14 octobre 2015 à 11 h 13 min
Une belle plénitude à la lecture de cet interview. Finalement je les attends comme un le tome d’une saga. Merci à Aaysha pour ce juste éclairage sur l’égalité des peuples.
Abdelhamid Niati, dis-moi quelque chose que je ne sais pas encore · 22 mars 2016 à 9 h 07 min
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